Catégorie : B2B

  • Le modèle marketplace disrupte le B2B…et c’est une bonne nouvelle !

    Le modèle marketplace disrupte le B2B…et c’est une bonne nouvelle !

    Le basculement a eu lieu cette année : le volume des échanges en ligne dans le BtoB a dépassé celui du B2C (Gartner). Et ce mouvement est appelé à s’amplifier grâce aux marketplaces, qui représentent le meilleur levier de ventes entre professionnels : 70% des nouvelles marketplaces dans les prochaines années devraient être axées sur les échanges B2B !

    Le commerce digital B2B représente 7 milliards de dollars de revenus en 2022 (Frost & Sullivan). Si cette pluie de dollars ne vous parle pas, cela équivaut à +20% (19,6% exactement) et correspond à la hausse des ventes B2B en ligne sur le premier trimestre 2022 en France. Le B2C, de son côté, marque un temps d’arrêt avec un recul de -15% (source Fevad).

    Le modèle de la marketplace offre de nouvelles opportunités aux entreprises. Cette « révolution » se fait plutôt en douceur : les professionnels se saisissent progressivement de la solution. Ils ne sont pas habitués à travailler de cette manière, quand bien même ils réalisent déjà une bonne partie de leurs achats personnels sur les marketplaces. Le processus de validation, en interne, demande également un peu de temps pour un changement de cette envergure.

    Bouleverser ses habitudes

    Se lancer sur une marketplace, c’est choisir une nouvelle manière de gérer son marché et cela demande d’adapter son fonctionnement interne. Vous serez ainsi très probablement amené à revoir la gestion de vos stocks et catalogues, dans l’objectif – vertueux – de les automatiser.

    Alstom par exemple, a fait confiance à IZBERG pour lancer StationOne, la première marketplace dédiée aux opérateurs du secteur ferroviaire. Roues, roulements, moteurs, suspensions, câbles, vis, caméras, équipements de protection individuelle… StationOne propose tout le matériel nécessaire à la maintenance, mais aussi des services d’installation, de réparation, de révision et même de formation. Le site fluidifie la chaîne d’approvisionnement en traitant directement avec un large panel de fournisseurs et en facilitant l’identification des pièces, le processus de commande et l’organisation des livraisons.

    Autre cas d’usage, chez Total cette fois-ci : Click & Buy est une marketplace interne, qui facilite la facturation, en particulier pour les petits montants (les achats de classe C). Principaux bénéfices pour le groupe : une réduction des délais de traitement et un gain de temps pour ses collaborateurs.

    Des pièces détachées, des factures… mais l’on peut aussi « échanger » des évènements en ligne, comme le fait GRDF avec une marketplace de service baptisée « Dej’Tour’ ». Le site invite l’ensemble des collaborateurs du groupe à s’inscrire aux déjeuners et discussions internes, tout au long de l’année.

    Valoriser son offre de services

    Construire une marketplace B2B, c’est aussi l’occasion de prendre en compte les spécificités du marché et de montrer que vous y répondez avec un réel sens du service. Vos clients professionnels ont des besoins qui n’existent pas dans le B2C : gestion des devis et des modes de paiements à terme (crédit, LOA, LLD, assurance crédit…), mais aussi facturation automatique ou gestion des livraisons en lots. Une marketplace vous permet d’y répondre, en proposant également toute une série de fonctionnalités additionnelles : d’une solution de paiement différé jusqu’à l’utilisation d’un IBAN virtuel pour limiter le risque d’erreur dans la saisie.

    Le modèle facilite aussi la gestion des accès et des droits (validation du donneur d’ordre par exemple) car dans le B2B, celui qui achète n’est pas forcément celui qui paye ! Enfin, votre site accompagne votre expansion à l’international, en automatisant le choix de la langue et le respect de la réglementation locale.

    Élargir la cible

    Qui refuserait de renouveler sa clientèle en ouvrant des marchés jusque-là réservés à un périmètre restreint ?

    La marketplace Organix de Suez, lancée par IZBERG en 2017, met en relation des vendeurs de déchets organiques (fruits, huile, sucres, lactose…) avec des méthaniseurs, dans le but de transformer ces déchets en énergie.

    C’est un partenariat gagnant-gagnant pour toutes les parties prenantes du projet. On réduit les gaspillages, on protège l’environnement, on crée un nouveau business et on ouvre le marché à tous, en s’affranchissant d’une problématique « ultra locale », qui fonctionnait jusqu’alors uniquement grâce au bouche-à-oreille. La marketplace Organix compte déjà 200 vendeurs et 140 acheteurs, pour plus de 300 tonnes de déchets vendus en ligne. 

    Une marketplace permet de développer un nouveau business model, et également de : 

    • lancer une offre complémentaire, comme on le voit de plus en plus dans la santé. De grands organismes financiers s’orientent dans la création de marketplace visant à proposer la location ou l’achat de matériel médical entre professionnels, et sur le parcours d’achat y intégrer leurs briques de financements que ce soit pour de la location longue durée ou encore la location avec option d’achats.
    • ancrer son entreprise dans l’économie circulaire grâce au reconditionnement et à la seconde main. Les exemples sont nombreux : chez Backacia, Cycle Up, Waste, ou encore chez BeeWee qui s’engage à donner une seconde vie aux pièces détachées industrielles.

    Un projet de marketplace est un projet business avant d’être un projet technologique. C’est pourquoi IZBERG accompagne ses clients dans la phase amont d’analyse stratégique : ce cadrage est indispensable pour définir et prioriser correctement les fonctionnalités à intégrer sur le storefront de votre plateforme.

  • Marketplaces alimentaires : la clé d’une consommation plus responsable

    Marketplaces alimentaires : la clé d’une consommation plus responsable

    A l’époque où Internet est entré dans nos vies (souvenez-vous… c’était au détour des années 2000), la nourriture était certainement « le » produit qu’on imaginait le moins acheter un jour en ligne.

    Trop fraîche, trop complexe à emballer et à acheminer, trop compliquée à choisir sans voir, sentir ou toucher : trop « charnelle » tout simplement (la nourriture est sans doute ce que nous achetons de plus physique). Les obstacles semblaient nombreux. Et puis, il n’y avait pas vraiment d’irritant à gommer : nous avions déjà tous à portée de main un supermarché et/ou des commerces de bouche.

    Trente ans plus tard, la donne a complètement changé. Les attentes des consommateurs se sont diversifiées et affinées. Il ne s’agit plus seulement de manger, mais de bien manger, de protéger la planète, de consommer local, d’acheter éthique, de respecter les saisons, de soutenir le bio…

    La grande distribution et l’agroalimentaire ont investi progressivement le modèle Marketplace, en créant leurs marketplaces alimentaires, particulièrement opportun lorsqu’il s’agit d’encourager une consommation plus responsable. Et de nombreux Pure Players continuent aujourd’hui de se positionner sur des demandes en pleine explosion : acheter en vrac, limiter les déchets…

    1. Markteplaces alimentaires : une montée en flèche

    La Fevad l’a annoncé ce jeudi 19 mai par la voix de Marc Lolivier, son délégué général : faire ses courses en ligne entre dans la norme. « Avec la crise sanitaire, de nombreux consommateurs français ont découvert l’e-commerce alimentaire en 2020 et lui sont restés fidèles en 2021. La progression des ventes de produits de grande consommation a été spectaculaire avec une croissance de 58% en trois ans. Après l’essor du drive, la livraison à domicile tend à s’imposer ».

    Dans l’histoire d’un marché, il y a toujours des étapes qui font figure de symboles. L’histoire de l’alimentaire en ligne passe sans doute par le rachat de Whole Foods par Amazon en 2017, qui a « officialisé » le boom de l’e-commerce dans un secteur jusque-là très peu digitalisé.

    Deux ans plus tôt, en France, Auchan était le premier à ouvrir une marketplace. Une démarche très innovante en 2015, qui misait sur deux catégories pour commencer : jardin et alimentaire, avant d’élargir progressivement l’offre.

    Carrefour a ensuite proposé son modèle de marketplaces alimentaires élargie, qui valorise des offres locales non disponibles au niveau national.

    Des marketplaces alimentaires spécialisées ont vu le jour, comme Les Grappes (achat de vin directement au vigneron) ou côté BtoB, les Grands Moulins de Paris (farine pour l’Île-de-France).

    En BtoB toujours, Métro, premier fournisseur de la restauration indépendante, a ouvert lui aussi sa marketplace en 2019. La marque annonce aujourd’hui plus de 250 marchands et fournisseurs, pour plus de 160 000 produits alimentaires disponibles en ligne – et a lancé un programme «Mon restaurant passe au durable» pour accompagner les restaurateurs dans leur transition écologique.

    2. Le virage : consommer autrement avec les marketplaces alimentaires

    Acheter bio. Acheter local. Acheter éthique. Les exigences des consommateurs se sont nettement précisées, mais elles convergent souvent vers le même objectif : acheter mieux.

    Bien sûr d’autres tendances émergent en parallèle, nettement moins vertueuses, voire contradictoires : comme le Quick Commerce (la livraison de courses en moins de 15 minutes : Getir, Flink, etc.) et le boom des agrégateurs (Deliveroo, Uber Eats), que l’on accuse d’être créateurs d’emplois précaires, mal rémunérés, voire dangereux.

    On peut espérer cependant que le choix des acheteurs penchera finalement vers la responsabilité.

    Du point de vue des distributeurs, le maître-mot reste l’adaptabilité. Être capable de réagir vite à ces mouvements de fond et de proposer une offre adaptée.

    Le modèle de marketplaces alimentaires permet à tout un chacun d’agréger une offre et une demande, de jeter des passerelles entre deux communautés : celle des producteurs bio par exemple et celle des consommateurs convaincus par ce label.

    C’est ainsi que Kazidomi, GreenWeez ou encore La Fourche ont vu le jour.

    Même élan dans le monde BtoB, avec des initiatives comme celle de L’Aventure Bio, un grossiste spécialisé.


    D’autres acteurs jouent la carte locale, comme « La Ruche qui dit oui », une entreprise née en 2011 (si vous cherchez des précurseurs, ceux-là ne sont pas mal placés !) et qui compte désormais plus de 700 Ruches en France, chacun d’entre elles servant de point de distribution à des producteurs situés dans un rayon de 60 km.

    Dans la même veine, « Pour de bon » compte 500 producteurs et artisans parmi ses marchands et propose aux internautes de faire leurs courses « comme au marché », mais en ligne.

    3. L’avenir : réduire nos déchets, minimiser le gaspillage

    C’est un enjeu de développement durable important, appuyé par la réglementation et notamment la loi AGEC (loi anti-gaspillage pour une économie circulaire) : il est urgent de réduire nos déchets et – ce qui va de pair – de cesser de détruire des invendus encore parfaitement comestibles.

    Les secteurs de la distribution alimentaire et de la restauration collective (supermarchés, cantines…) doivent d’ici 2025 réduire le gaspillage alimentaire de 50% par rapport au niveau de 2015. Même chose, d’ici 2030, pour les producteurs et transformateurs de denrées alimentaires ainsi que la restauration commerciale.

    Pour les distributeurs, le recours aux marketplaces d’économie circulaire représente une solution rapide et efficace à la problématique d’écoulement des stocks.

    WeBulk, « la première place de marché vrac et zéro déchet entre professionnels », fondée en 2020, affiche des ambitions élevées. Avec un credo séduisant : le commerce 3 x 0. « Zéro emballage jetable, zéro km inutile, zéro gaspillage alimentaire ».

    Un positionnement malin et complètement dans l’air du temps. D’autres succès récents comme ceux de Too Good to Go, HorsNormes ou Phénix, indiquent clairement la voie à suivre. Et avec des marketplaces comme CStick (vente de produits à DLC courte) ou Organix (restes de sandwiches, viande animale…), le BtoB n’est certes pas… en reste !

    En terminant sur ce jeu de mot, nous vous invitons à garder un œil attentif sur ce mariage entre alimentaire et digital, improbable il y a seulement quelques années et qui s’impose aujourd’hui comme une évidence.

  • Marketplaces : pourquoi l’UX compte double

    Marketplaces : pourquoi l’UX compte double

    Une UX Marketplace optimisée ne se limite pas à un design attrayant, mais englobe chaque étape du parcours utilisateur, de la navigation intuitive à la finalisation de l’achat.

    Marketplaces : pourquoi l’UX compte double

    45 % des Français* – pratiquement un sur deux – quittent un site web ou mobile dès la première page. Et une seule seconde de retard de temps de chargement se traduit par une baisse de la satisfaction client de l’ordre de 16 %**.

    Si le client est roi, l’UX est sa couronne ! C’est en soignant la qualité du parcours client que vous lui donnez envie de rester.

    L’UX entre en jeu dès la page d’accueil et se prolonge bien au-delà de l’achat, à travers le service après-vente. C’est le principal levier de différenciation, notamment sur les marchés saturés.

    Dans le cadre spécifique d’une marketplace, cet enjeu est même dédoublé : tout simplement parce que vous devez séduire deux types de clients différents. Vendeurs d’un côté, acheteurs de l’autre : il va falloir deux couronnes…

    L’UX est une discipline exigeante, mais elle ne se montre jamais ingrate : chacun de vos efforts donne des résultats immédiatement mesurables. Autre point positif, vous avancez pas à pas – avec la possibilité de revoir constamment votre copie.

    Aider les vendeurs… à vendre

    Les marchands attendent de nous, éditeurs de marketplace, une attitude de partenaire : nous sommes là pour leur permettre de rendre leur plateforme performante. 

    La première étape incontournable : commencer par assurer le « service minimum » : le référencement fluide des produits et le suivi de la bonne réalisation des ventes.

    Celle-ci passe par des outils très concrets, surtout autour de la facturation et du paiement. Le nerf de la guerre ! Ainsi, chez IZBERG, nous avons ajouté un module qui permet aux vendeurs BtoB d’éditer un devis et de facturer directement dans la marketplace. 

    Mais comment donner à nos marchands un coup de pouce supplémentaire ? En leur proposant des outils de marketing, par exemple. Ou encore en leur permettant de pousser eux-mêmes des facilités de paiement ou une assurance.

    Nous sommes convaincus qu’il faut penser « API First » : pour bâtir une UX marketplace modulable à laquelle les gestionnaires pourront ajouter des fonctionnalités au gré de l’évolution de leur marché. 

    Enfin… tout ne se joue pas en ligne ! Sortir de l’écran, être joignables, disponibles et à l’écoute de ses vendeurs : disposer d’une équipe dédiée pour les recruter au lancement, mais aussi les fidéliser nous semble indispensable !

    … Pour mieux choyer les acheteurs

    Le défi de toute marketplace est de préserver le point d’équilibre entre vendeurs et acheteurs. Il faut qu’elle endosse auprès des acheteurs un rôle de tiers de confiance – rassurant, solide – sans négliger la dimension « plaisir » des achats en ligne.

    • Certaines fonctionnalités sont devenues incontournables, comme la livraison rapide, dont l’on ne peut plus se dispenser. Autres services que les internautes s’attendent à trouver sur la marketplace : le paiement en plusieurs fois et les retours gratuits.
    • D’autres fonctionnalités commencent à s’affirmer et notamment toutes celles qui sont liées à la réduction de l’impact carbone. La livraison en vélo en fait partie.
    • D’autres services, enfin, permettent de vraiment se singulariser : c’est le cas du bouton « Ask Your Father » que nous avons implémenté chez Dott, challenger d’Amazon au Portugal. Cette fonctionnalité permet aux plus jeunes de demander à leurs parents de régler leur commande. Dott envoie un email à la personne choisie, avec la référence ATM pour le paiement.

    Au sujet des Millenials, justement : ils sont particulièrement sensibles au suivi client et attendent un accompagnement personnalisé. Mano Mano l’a bien compris, en réévaluant les objectifs de son centre de relation clients : un taux de décroché de 80% en moins d’une minute – en d’autres termes, vous n’attendez pas plus de 60 secondes avant qu’un employé vous réponde. Quant au CSAT (Customer Satisfaction Score), l’entreprise vise un score de 90%***. Mano Mano a également fondé une communauté de « Manodvisors », des bricoleurs avertis rémunérés pour faciliter les achats en conseillant les internautes****.

    Autre exemple, la marketplace La Beauté Française, qui propose à ses clients (professionnels) de personnaliser leur sélection en fonction de leur région (achat local), de critères qui leur tiennent à cœur (Cruelty Free, artisanal, zéro déchet…) ou encore en fonction des coefficients de marge souhaités. C’est une façon de montrer qu’elle se met à l’écoute de leurs priorités.

    Pour aller plus loin, le taux de scroll du site est un bon indicateur de la performance de votre UX. Plus il est élevé, mieux c’est ! À ce jour, le taux de scroll moyen, toutes industries confondues, est de 54 %*.

    (*) source : ContentSquare, Digital Experience Benchmark 2022

    (**) source : Aberdeen Group

    (***) https://www.relationclientmag.fr/Thematique/techno-ux-1256/Breves/ManoMano-et-Diabolocom-une-relation-qui-s-inscrit-dans-la-duree-370235.htm#

    (****)  https://www.manomano.fr/devenir-manodvisor?referer_id=683767&gclid=EAIaIQobChMI7__qmvSz9wIVAuh3Ch1a1QzaEAAYASAAEgKGSfD_BwE